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Comment mieux se connaître et dans quels domaines ?

Comment mieux se connaître et dans quels domaines ?

UN : LES RELATIONS

i: Compulsion de répétition

Nous ne jouissons pas d’une grande flexibilité pour tomber amoureux. En effet, nous avons des types : chacun d’entre nous a tendance à avoir un type de personne qu’il trouve attirant et qui a certaines caractéristiques.

Le modèle est très individuel, mais si nous pouvions explorer ce qu’il se passe  à l’intérieur du cerveau humain, voilà ce que nous pourrions trouver :

– Le type séducteur – cheveux foncés (fréquemment ébouriffés), réservé mais intense, malin

 

– Le type serein – calme, imperturbable, sans angoisse

– Le type taquin – rebondissant, sans prétention, libre

Nous avons l’habitude de voir nos types en termes de points positifs. Mais, en fait, chaque type comporte également beaucoup de points négatifs. Les personnes que nous recherchons peuvent nous attirer non seulement pour de très belles raisons, mais aussi parce qu’elles ont des problèmes ou des difficultés auxquels nous sommes particulièrement exposés. Beaucoup d’entre nous répétons dans notre vie personnelle des souffrances basées sur des souffrances de notre enfance.

En prenant les mêmes modèles en des termes plus sombres, un individu peut être attirée par :

– Une personne chaotique, égoïste au tempérament volcanique qui semble toujours sur le point de perdre son sang-froid et qui n’est jamais à l’heure (le type séducteur)

– Quelqu‘un qui se renfermera sur lui-même et qui sera un peu déprimé (le type serein)

– Une personne immature qui a besoin que l’on s’occupe de lui (le type taquin)

La connaissance de soi en amour est essentielle parce que nous sommes très enclins à répéter des schémas malsains. Nous quittons une relation dans l’espoir de laisser derrière nous un ensemble de problèmes spécifiques à cette relation mais que nous retrouvons en fait dans la suivante. Ces schémas viennent souvent de l’enfance où l’amour se mêlait à divers types de souffrance. Ce père dont nous recherchions l’attention et l’affection était aussi souvent ennuyé (l’ennui, depuis, s’est révélé être désespérément intéressant pour une partie de nous-même). Cette mère que nous aimions était souvent préoccupée et partait toujours pour faire des activités plus excitantes que celle de s’occuper de nous (notre partenaire est dans un travail très stressant et n’appelle pas souvent…)

Maintenant, lorsque nous recherchons de l’affection et de la proximité, nous recherchons des choses assez négatives, voire dommageables, car nous avons appris à penser que c’est ainsi que l’amour fonctionne. Nous ne le remarquons pas, c’est pourquoi le modèle continue de guider notre comportement de manière malheureuse. La théorie psychanalytique de la compulsion de répétition signifie que vous êtes également attiré par des personnes aux caractéristiques problématiques. Par exemple:

Ils sont plutôt autoritaires

Ils sont critiques

Ils sont en quelque sorte plutôt inadéquats et ont besoin d’aide

Ils sont agités et irritables

La connaissance de soi implique tout d’abord repérer le modèle type qui nous attire : il nous faut  comprendre les aspects négatifs du type de personnes avec lesquelles nous avons tendance à nous impliquer.

Culturellement, nous sommes résistants à ce type de connaissance de soi. Nous ne sommes pas habitués à l’idée que nous pourrions être attirés par les gens pour de mauvaises raisons. Nous préférons dire : « je déteste quand les gens ne m’écoutent pas » ou « je n’aime vraiment pas les individus irritables et agités ». Et il est vrai que nous n’aimons pas que les gens se comportent de cette façon. Ceci étant dit, la plupart du temps, nous finissons trop souvent avec ce type de personnalités.

EXERCICE

– Pensez à une célébrité ou à un acteur qui vous attire

– Quelles sont les choses positives que vous trouvez attirantes chez eux ?

– Quelles pourraient être les mauvaises raisons pour lesquelles vous êtes attiré ?

– Quels sont les côtés sombres des personnes qui vous attirent ?

– Dessinez un « type » de personne que vous trouvez attirant

– Quelles sont les mauvaises raisons pour lesquelles vous trouvez ce « type » attrayant ?

– D’après vous, qu’est-ce qui dans votre vie vous amène à être attiré par ce « type » ?

Acquérir une connaissance de soi sur les aspects les plus sombres de son propre modèle d’attirance nous permet d’être plus stratégique.

Lorsque vous recherchez une nouvelle relation comprenez que l’attrait émotionnel n’est pas nécessairement le meilleur guide pour savoir avec qui nous pourrions avoir de bonnes relations.

Reconnaissez à un stade beaucoup plus précoce que l’on pourrait commettre cette erreur et reconnaître que c’est une erreur.

Dans une relation longue :

Acceptez que chez un partenaire, nous ne devrions pas toujours le blâmer pour certaines caractéristiques qui nous dérangent telles que sa distance ou son irritabilité. Nous pouvons admettre que cela faisait partie de ce qui nous a attiré vers eux en premier lieu.

Cela aide à identifier le type de maturité compensatoire dont nous avons besoin : si vous êtes attiré par des personnes assez critiques, vous ne pouvez pas toujours leur reprocher d’être critiques.

ii : La projection

Nos esprits ont une forte tendance naturelle à la projection, c’est-à-dire à élaborer une réponse à une situation actuelle à partir d’indices incomplets. Ils le font en s’appuyant sur une dynamique mise en place dans notre passé et révélatrice de nos intérêts, pulsions et préoccupations inconscientes.

Jetez un œil à cette image, qui est utilisée dans le cadre d’un célèbre test de projection :

Prenez quelques instants pour noter ce que vous pensez qu’il se passe lors de cette scène ?

En réalité, nous pourrions tous interpréter des choses différentes. Certain pourrait dire :

« C’est un père et son fils qui pleurent la mort d’un être cher, ils ont peut-être appris qu’un ami de la famille est décédé. »

« C’est un manager en train de licencier (plus dans le chagrin que dans la colère) un jeune employé qui n’a pas fourni un travail satisfaisant. »

« Je ressens que quelque chose d’obscène se passe hors du cadre : la scène se passe dans un urinoir public, l’homme plus âgé regarde le pénis du jeune homme et le met très mal à l’aise. »

Ce que nous savons avec certitude c’est que cette photo ne montre aucune de ces interprétations. C’est une image ambiguë.

La photo montre simplement deux hommes plutôt habillés de façon formelle, l’un légèrement plus âgé que l’autre. L’élaboration vient de la personne qui regarde cette image. La façon dont une personne élabore une histoire sur cette image peut en dire plus sur elle que sur l’image en elle-même. D’autant plus si cette personne insiste et est certaine de la représentation de cette image. C’est de la projection.

Nous ne faisons pas cela uniquement autour des images. Le même phénomène se produit avec les gens. Dans les relations, la projection intervient lorsqu’il y a des « situations ambiguës ».

Par exemple, votre partenaire rit doucement à un texto qu’il vient de recevoir. Il ne propose pas de le partager avec vous. Il envoie rapidement une réponse. Vous commencez à vous sentir très agité. On dirait que votre partenaire a une liaison. Il vient de recevoir un message de sa maîtresse lui rappelant une blague très intime qu’ils ont partagé (cette blague pourrait même vous concerner et pire être sur vos points faibles). Votre partenaire répond avec impatience. Il ne vous aime pas. Vous êtes abandonnée, trahie. Vous êtes maintenant très en colère contre votre partenaire, vous vous sentez victime. Mais en fait, rien de tel ne se passe.

Le message provenait en fait d’un collègue de travail trop consciencieux ce qui a fait sourire votre partenaire qui n’a pas considéré que cela vaille la peine de vous le mentionner. En fait, la détresse que vous ressentiez provenait de votre scolarité : dans votre passé, vous avez découvert que la personne que vous pensiez être votre meilleur ami disait du mal de-vous à vos autres amis. Vous êtes toujours blessé par cela, même si vous détestez l’admettre.

La structure est la suivante :

Nous observons quelque chose, mais en réalité, la signification n’est pas très claire.

Nous interprétons dans la situation un ensemble de motivations, d’intentions, d’attitudes qui nous sont généralement pénibles et suscitent chez nous anxiété et colère.

L’anxiété ou la peur se rapportent en fait à une expérience antérieure de nos vies. Mais nous ne nous en rendons pas compte.

Nous sommes effrayés ou en colère contre ce qui se passe actuellement alors que nous ne devrions pas l’être.

La projection consiste toujours à se raconter une histoire en réponse à la question : qu’est-ce que cela voulait vraiment dire ? Cela peut être une situation aussi bien qu’une personne.

Lorsque nous projetons, nous n’avons pas l’impression de faire quelque chose de compliqué ou de spécial. Au contraire, on a l’impression de voir les choses telles qu’elles sont. Souvent, nous n’aimons pas la suggestion que nous « projetons ». On a l’impression que c’est une entrave envers notre capacité à percevoir comment les choses sont réellement. Admettre la possibilité que l’on projette est humiliant. Mais cela pourrait en valoir la peine, car la projection apporte beaucoup de problèmes dans nos vies. En effet, nous exprimons notre colère envers les mauvaises personnes. Dans le processus, nous pouvons également blesser quelqu’un de manière très injuste. Nous nous retrouvons à avoir peur de la mauvaise personne. Notre peur de quelqu’un dans le passé nous empêche aujourd’hui de nous faire un ami ou un allié.

La connaissance de soi implique de reconnaître ses projections et tenter d’y mettre fin. Le problème n’est pas ici et maintenant, c’est une tâche inachevée du passé qui nous dérange toujours.

EXERCICE

– Dans les images ci-dessous, que pensez-vous qu’il se passe?

– Dites (sans trop réfléchir) ce que vous pensez qu’il se passe. Écrivez-le sur un morceau de papier, tandis que d’autres font de même.

 – Ensuite, partagez cet exercice avec vos proches et comparez vos réponses.

– Enfin, demandez-vous ce que votre interprétation révèle, non pas sur le tableau (car il est ambigu), mais sur vous ? Quelles parties de vous avez-vous « projeté » sur cette image ambiguë ?

DEUX: – CONFRONTATION ET CRITIQUE

Un autre domaine où la connaissance de soi manque est la façon dont nous nous comportons avec les autres, avec nos amis, notre famille et nos collègues. Voici ci-dessous un certain nombre de thèmes :

Imaginez :

– Quelqu’un s’est engagé à vous envoyer un document à midi. Il est maintenant 13 heures.

– C’est votre anniversaire la semaine prochaine, mais votre partenaire ne vous en a pas encore parlé. Idéalement, vous aimeriez sortir.

– Il y a un bruit de forage venant de chez vos voisins –  une nouvelle fois.

– L’un de vos collègues de travail s’est disputé avec l’un de vos clients.

Comment vous sentiriez-vous ? Et comment réagiriez-vous à chacune de ces situations ?

ll existe 4 variétés de réponses possibles : de façon passive, agressive, passive-agressive ou affirmée :

La façon passive : vous sentez que c’est comme ça que la vie se passe, il y a certaines choses que vous devez accepter, si vous faites des histoires, cela ne fera qu’empirer les choses. Après tout, ce n’est vraiment pas si grave. Parfois, ces choses-là vous affectent vraiment mais vous faites en sorte de les supporter.

La façon agressive : vous êtes énervé. Où est ce document? Pourquoi mon partenaire n’a-t-il pas mentionné mon anniversaire? Pourquoi devrais-je souffrir parce que les voisins sont incompétents, stupides et trop paresseux pour faire leur bricolage à une heure raisonnable ? S’ils ne changent pas leur attitude, je vais leur montrer qui est le boss.

La façon passive-agressive : c’est un curieux mélange toxique de passivité et de sentiments plus agressifs. Vous vous dites des choses telles que « Je ne vais pas l’embêter avec mon anniversaire car bien sûr mon partenaire est toujours très occupé ». Mais au fond de vous, vous êtes furieux. Ou alors, vous pensez : « X est un imbécile, il n’est jamais fiable », mais quand son document arrive finalement à 17 heures, vous vous dîtes : « Super je l’ai !! » et vous vous en tenez à ça. Il y a beaucoup d’hostilité autour mais c’est indirect. La personne passive agressive garde sa colère juste assez voilée pour pouvoir la nier aux autres et à elle-même. Elle n’a pas l’impression d’être négative ou agressive. Ce qu’elle déteste le plus, c’est de faire des histoires, mais cela ne l’empêche pas d’être très bouleversée. Souvent, le bouleversement qui n’est pas apparu avec la personne qui a causé le tort trouvera plus tard une issue avec une autre partie qui n’est pas responsable. Les personnes passives agressives qui n’ont pas exprimé clairement leurs sentiments au bureau, s’en prennent souvent aux enfants, au partenaire ou au chien quand elles rentrent chez elles. L’agression passive a ses racines dans une faible estime de soi. On ne se sent tout simplement pas autorisé à faire une critique directe. La critique directe implique un niveau de confiance en soi suffisant. En même temps, cela ne nous satisfait pas non plus. Par conséquent, le compromis est une attaque voilée.

La façon assertive : vous savez clairement quand quelqu’un s’est mal comporté envers vous et vous a causé du tort. Vous êtes mécontent mais votre objectif principal est de résoudre le problème. Vous n’avez pas besoin de vous venger ou d’essayer de faire culpabiliser l’autre personne. Vous pouvez vous adresser à elle et faire valoir votre point de vue en toute confiance. Vous n’avez pas honte de vous-même et ne vous sentez pas coupable de faire des histoires. Vous pensez qu’il est normal de bien traiter les gens, vous le faites vous-même et si quelqu’un d’autre ne respecte pas vos normes, vous n’êtes pas gêné de le lui dire en termes clairs. Ce ne sera pas une catastrophe, juste un moment désagréable mais cela permettra à la relation de s’améliorer sur le long terme.

Très peu d’entre nous sont assertifs. On estime que pas plus de 20% de la population parvient à être directe et mature au sujet de ses maux. Cela signifie qu’il y a beaucoup de colère souterraine, beaucoup de personne subissent la colère d’autrui alors qu’ils ne sont pas responsables.

La raison pour laquelle le fait d’être passif agressif  est quelque chose dont nous ne sommes pas conscients est dû au fait qu’il y a beaucoup d’inhibitions à être ferme autour des choses qui nous agacent :

– on pourrait penser que l’on ne mérite pas de faire des histoires.

– on peut avoir un sentiment de honte et une  conviction intérieure d’être une mauvaise personne ce qui nous empêche de nous mettre en positon supérieure alors même  que la situation l’impose.

– on peut penser que les personnes en face de nous réagiront de manière violente et catastrophique si l’on se plaint de leur comportement.

Ces hypothèses méritent toutes d’être remises en question.

EXERCICE

Cet exercice est tiré de ce qu’on appelle l’étude Ascendance-Soumission du psychologue américain Gordon Allport :

Quelqu’un essaie de vous dépasser alors que vous faites la queue depuis un certain temps et que vous êtes pressé. Supposons que l’intrus soit du même sexe que vous, est-ce que vous :

– Protestez
– Regardez avec un regard noir l’intrus ou faites des commentaires clairement audibles à votre voisin
– Décidez de ne pas attendre et de partir
– Ne faites rien

Vous sentez-vous gêné en présence d’une autorité hiérarchique dans le monde universitaire ou dans le monde des affaires ?

– nettement
– un peu
– pas du tout

L’une des affaires que vous aviez confiée à un atelier de réparation est en cours de traitement. Vous appelez à l’heure convenue, mais le réparateur vous informe qu’il « vient tout juste de commencer à travailler dessus ». Votre réaction habituelle est-elle:

– De lui faire des reproches
– Exprimer votre insatisfaction avec modération
– Etouffer complètement vos sentiments

Un autre psychologue américain, le Dr Saul Rosenzweig, a proposé le test de l’image de la frustration qui montre un certain nombre de situations frustrantes et nous invite à remplir les blancs :

Nous sommes vraiment désolés d’avoir taché vos habits, nous avons essayé d’éviter la tâche mais sans succès.

Comment réagiriez-vous à ce scénario ? Réfléchissez à d’autres moments de votre vie auxquels vous répondez de la même manière…

ii: Critique

La critique est toujours un défi, mais les gens y répondent de diverses manières. Il peut être extrêmement bénéfique de mieux saisir votre réponse / comportement face à la critique afin de pouvoir la moduler et aller vers des types de réponses plus matures.

Réponses possibles à la critique :

C’est complètement faux : c’est la réponse typique connue sous le nom de « défensive » – par laquelle une critique déclenche une défense disproportionnée contre elle. La critique originale n’est pas entendue, car son destinataire est trop occupé à consolider sa position. Il pense : « Je ne fais généralement pas d’erreurs. Si cette personne est en colère contre moi c’est qu’il est trop exigeant ou qu’il est jaloux, ou encore qu’il essaie de me mettre à terre. C’est lui le problème. »

Cette personne doit tout à fait avoir raison et je ne mérite pas d’exister : on pense ici qu’une critique ciblée (d’un livre, d’un document, de ce qu’on a dit au cours d’un dîner) pointe en fait vers un problème global. Très vite, la critique ciblée provoque une crise : « Je ne mérite pas d’exister. Je suis un misérable. Ils ont vu à travers la façade. C’est vrai, je suis insignifiant, mesquin, stupide et inintéressant… »

Cette personne a peut-être raison et c’est ok. Nous sommes capables de contenir la critique du problème en question. Nous sommes en mesure de faire la distinction entre une critique sur certains aspects de nous-même et une attaque contre notre identité.

EXERCICE

L’une des formes les plus populaires d’exercices sur la connaissance de soi utilisée parmi les psychologues consiste à terminer des phrases. L’idée est de répondre rapidement, sans trop réfléchir, permettant ainsi à l’inconscient de s’exprimer avant d’être censuré par le conscient. Voici quelques bouts de phrases à compléter autour de la question de la critique :

– Quand quelqu’un me dit que l’un de mes travaux est loin d’être parfait, je…
– Quand mon patron me dit quelque chose, je pense…
– Des patrons qui critiquent sont typiquement des…

Essayez de définir votre style de critique :

– êtes-vous sur la défensive
– ou vous sentez-vous globalement attaqué(e)
– ou attaqué(e) de manière ciblée ?

Analyse

La réponse à la critique se forme dans l’enfance. C’est la tâche de tous les parents de critiquer leurs enfants et de leur annoncer de mauvaises nouvelles au sujet de leurs souhaits et de leurs projets  mais il y a évidemment différentes façons de procéder.

Le meilleur type de critique laisse à l’enfant le sentiment que la critique est ciblée mais qu’il reste aimé et adoré. De plus, la suggestion est que tout le monde fait des erreurs, en particulier les parents, et que la critique est un aspect bien intentionné et nullement menaçant de la vie quotidienne.

Mais il y a aussi des scénarios où l’enfant est critiqué et personne ne remarque que la critique va trop loin. Rien n’indique que cette critique est délimitée. L’enfant tombe en proie à la croyance qu’il ne vaut absolument rien. Tout au long de l’âge adulte, la moindre critique peut raviver ce sentiment.

Discussion

Qu’avez-vous appris sur la critique dans votre enfance ?

Comment votre mère / père vous a-t-il fait sentir lorsqu’ils vous critiquaient ?

By The School of Life

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